L'accord adopté lors de la COP28 : quelles implications pour l'Afrique ?
L'accord historique conclu lors de la COP28 à Dubaï souligne l'impératif de se détourner des combustibles fossiles pour lutter contre le changement climatique. Bien qu'applaudi comme une avancée, l'accord fait l'objet de critiques de la part de ceux qui demandent un arrêt immédiat de l'exploitation de ces énergies. Certains estiment que les combustibles fossiles devraient continuer à être exploités jusqu'à leur épuisement, tout en investissant dans des alternatives telles que l'énergie nucléaire. Parallèlement, des voix telles que celle du Secrétaire général de l'APPO soutiennent une transition vers des sources d'énergie propre, en tenant compte des besoins énergétiques croissants des pays en développement. Pour l'Afrique, responsable de seulement 4% des émissions mondiales de CO2, le défi est double : assurer le développement économique et social tout en effectuant la transition vers des sources d'énergie plus propres. Certains experts et dirigeants africains appellent à une transition progressive vers des sources d'énergie non fossiles, soutenue par un appui financier des pays industrialisés. L'idée de justice climatique prend forme, exigeant des principaux pollueurs qu'ils financent la transition énergétique des pays en développement.