Green Finance: Des attentes non satisfaites pour l'Afrique aux Assemblées de la Banque mondiale et du FMI

L'Afrique, bien qu'elle ne soit responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est gravement affectée par le changement climatique. Un rapport recommande 240 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour relever ces défis, mais actuellement, seuls 130 milliards de dollars sont alloués, dont seulement 3% à l'Afrique. Les économistes préconisent des investissements stratégiques pour réduire les émissions, renforcer la résilience et restaurer l'environnement. Ils appellent à une transformation des banques multilatérales et exhortent les pays développés à offrir davantage de prêts à faible taux d'intérêt.

Les réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI sont des occasions clés pour promouvoir le financement vert. Elles visent à refinancer pour couvrir les besoins annuels de 1 000 milliards de dollars, notamment dans le secteur privé. La BAD estime à 1 000 milliards de dollars les investissements climatiques en Afrique d'ici 2030, notamment dans les énergies renouvelables, les bâtiments économes en énergie et les transports à faibles émissions. Ces secteurs attirent les constructeurs automobiles avec des minéraux essentiels pour les batteries électriques.

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Analyse financière de la CEMAC : le FMI juge l'exposition des banques aux emprunts d'État "excessive".

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CÔTE D'IVOIRE : Projets financés par la Banque mondiale estimés à 7,3 milliards de dollars.